Pékin se métamorphose. Plus de quinze millions d’habitants, dont deux ou trois de « population flottante » à savoir des ruraux venus travailler sur les chantiers où ils logent dans des conditions précaires, peuplent la capitale. Mais seuls dix pour cent de la population peuvent s’offrir les appartements à l’occidentale ou les villas des promoteurs. Les Hutongs, ces vieux quartiers de maisons basses autour d’une cour, disparaissent au profit de tours. Et tout cela sans compter les opérations lacées pour les jeux olympiques de 2008. Les transports ne sont pas en reste, huit nouvelles lignes de métro et un sixième boulevard périphérique sont prévus.